Bonjour à vous tous,
Tout d'abord, j'aimerais me présenter pour ceux qui ne me connaissent pas. Je suis Caroline Laterreur, la présidente de la TACA depuis maintenant 2 ans. Je suis co-propriétaire d'une entreprise agroalimentaire œuvrant dans la transformation acéricole à Saint-Narcisse-de-Beaurivage dans la MRC de Lotbinière. Cela m'a amené à siéger au CA de la table agroalimentaire Goûtez Lotbinière, puis d'en devenir la présidente en 2017. J'ai aussi commencé à siéger à la TACA la même année. J'ai donc participé à la nouvelle mouture du conseil d'administration et au passage de 23 sièges aux 7 sièges actuels.
Cette année, nous avons aussi resigné une nouvelle entente sectorielle alors nous croyons que c'est le bon moment pour faire une mise à jour de la situation de la TACA.
Tout d'abord, nous devons nous rappeler le passé de la TACA qui avait 23 administrateurs, mais aussi une dizaine d'employés. On se rappellera aussi que la fin du Conseil Régional des Élus a presque aussi amené la fin de la TACA qui est alors passé à un seul employé.
Il a donc fallu que la TACA renaisse de ses cendres et pour le faire, le conseil d'administration a pris la décision de changer la trop grosse structure administrative et c'est à ce moment que nous avons passé à 7 administrateurs seulement.
Nous pouvons affirmer que la TACA est en bonne santé financière et donc en mesure de continuer ses activités dans la région. En plus, nous avons l'entente sectorielle qui est valide pour 3 ans encore.
Les nouveaux administrateurs ont la volonté de donner une orientation plus entrepreneuriat, commercialisation et business à la TACA. Cela passe sans aucun doute par le financement et quand on parle de financement, on parle de trouver de nouvelles sources. La TACA, c'est une entente sectorielle en lien avec le PDZA, mais rien ne nous empêche de collaborer ou encore d'initier d'autres projets hors de l'Entente.
Il faut que la TACA se tourne vers l'avenir afin d'assurer sa pérennité. Dans cet ordre d'idée, il faut arrêter de regarder le passé. Il faut regarder vers l'avant et arrêter d'avoir peur que le passé revienne. Avec un nouveau CA depuis 2 ans seulement qui a une nouvelle vision des choses. Nous avons aussi une nouvelle équipe dynamique composé de Bruno Couture et de Lucas Grolleau. Ils ne sont que deux pour l'instant, mais nous pouvons déjà envisager qu'ils manqueront de temps pour réaliser tous les fabuleux projets que la TACA mettra en œuvre au cours des prochaines années avec la nouvelle entente sectorielle.
Il faut donc faire confiance à la TACA et nous sommes conscients que nous devons refaire nos classes afin de redevenir une organisation dont la région de la Chaudière-Appalaches ne peut se passer. Les administrateurs sont conscients du passé. Ils regardent vers l'avenir, et souhaitent ne pas refaire les mêmes erreurs du passé.
Pour toutes ces raisons, explications, je vous invite à voir la TACA comme un partenaire pour le développement de la région. Une région composée de personnes fières et compétitives. Donc, on peut aller plus loin que les autres régions.
Vous avez à cœur le développement de votre MRC et c'est très bien comme cela. La TACA est une organisation régionale alors elle a à cœur le développement de vos 9 MRC et de la ville de Lévis. Mais aussi le développement de la filière bioalimentaires et des productrices/producteurs, transformatrices, transformateurs.
Dans les deux dernières années, il vous a fallu être résilients face à tous les changements que la pandémie à apporter dans nos vies et dans la vie des producteurs et transformateurs agroalimentaires. Tous avaient des besoins différents et la réalité n'est plus ce que nous avons connu dans le passé.
De plus, les réalités des MRC ne sont pas toujours les mêmes dans toute la région. Cela complexifie le travail de concertation que la TACA doit faire et c'est pour cela qu'elle a le mandat de travailler avec la majorité. Les MRC qui ne se joignent pas au départ pour un projet, pourront changer d'idée et y adhérer par la suite. La TACA est ouverte et tout est possible.
On recherche le consensus dans le meilleur des cas, mais on devra travailler avec la majorité et nous en sommes conscients. D'ailleurs, un projet dont nous pouvons être fier régionalement, est celui des Arrêts gourmands. Nous pouvons affirmer que ce projet a connu du succès et génère de l'enthousiasme et ce malgré la période d'incertitude actuelle.
Un plan d'action a été présenté au Comité directeur de l'Entente et au CA de la TACA. L'entente mentionne que nous devons continuer ce plan d'action et que nous devons travailler ensemble pour le réaliser.
En février prochain, il y aura une consultation avec les MRC, les professionnels, les préfets, les représentants du gouvernement. Cette consultation aura pour but de donner de nouvelles orientations ou conserver celles que nous avons actuellement. La TACA fera un nouveau plan d'action suite à cette rencontre.
D'ici là, il nous faut travailler ensemble sur l'actuel plan d'action:
1 La concertation (comme par exemple : si vous avez besoin, participer à l'élaboration de vos nouveaux PDZA. Dans le passé la TACA a siégé sur quelques comités.)
2 La commercialisation : Tel que le répertoire; les arrêts gourmands, Petits ambassadeurs, marchés publics, ec.)
3 La promotion des produits locaux : les arrêts. Il y a un projet de Gala régional qui a été mis sur pause à cause de la COVID, il serait agréable de travailler sur ce projet dès que la situation sanitaire le permettra.
4 La pérennisation de la TACA
L'inventaire des producteurs, productrices transformateurs, transformatrices, des clients potentiels comme les restaurants, les CPE, les écoles avec cafétéria, etc. est un projet retenu par le Comité directeur. Il doit voir le jour et aller de l'avant.
Ce n'est pas le projet de la TACA, mais du Comité directeur pour la région. Il servira à toutes les MRC.
Il faut le voir surtout comme un inventaire pas une application ou une plateforme de commerce en ligne. Lorsque qu'il verra le jour, cela vous aidera dans votre travail de développement agroalimentaire dans votre MRC. En régionalisant l'information, cela vous aidera de trouver à proximité de chez vous un producteur/transformateur d'un aliment que vous n'avez pas localement dans votre MRC tout en aidant votre client local à développer son produit. Je suis certaine que de beaux partenariats se développeront à la suite de la mise en place de ce répertoire gourmand de la Chaudière-Appalaches.
En conclusion, la TACA est là pour aider le développement régional. Elle est là pour vous aider dans votre MRC et faciliter les partenariats entre MRC. Elle est là aussi pour aider les producteurs, transformateurs, à se développer et à inciter les clients à acheter local. L'achat local ne doit pas être une mode qui passe mais bien un mode de vie.
Toutes les MRC, la Ville de Lévis, le MAPAQ ainsi que l'UPA mettent de l'argent dans l'entente sectorielle, alors ces sommes peuvent avoir des retombées économiques favorable dans votre MRC pour cela, il suffit d'adhérer aux projets régionaux.
Je crois sincèrement que la TACA est là pour rester et que la TACA est une alliée au développement régional.
Merci,
Caroline Laterreur